mardi 7 février 2017

L'épreuve de James Dashner

          L'épreuve est une trilogie dystopique dans laquelle nous nous réveillons avec Thomas dans une boite qui semble en mouvement et dans laquelle se trouve des caisses de fournitures.


          Thomas est un adolescent, et la seule chose dont il se souvient à son réveil est de son prénom. La boite dans laquelle il se trouve est en réalité un monte-charge qui le livre au milieu d'un camp rempli de garçons de différents âges. Ce camp est clos par de hauts murs et ouvert vers un extérieur par quatre grandes portes qui se ferment à la nuit tombée. Elles sont la garantie de leur survie puisqu'au delà des portes se trouve un labyrinthe dans lequel rodent des créatures mortelles qui éliminent tous ceux qu'elles croisent.


       La première chose qui se comprend, c'est que le camp n'est pas un endroit sûr et qu'ils doivent partir, mais comment sortir d'un espace qui semble clos et qui s'amuse à changer régulièrement de configuration ?
     Ces romans nous entraînent dans une aventure composée d’énigmes, d'impasses et de faux-semblants.

       L'histoire est sympathique et commence bien, j'ai particulièrement aimé le tome 1 car les huis clos m'ont toujours attirés et que la fin laissait présager quelque chose de grand et d'haletant. Les personnages sont géniaux et ont tous au moins un petit truc pour lequel on peut les apprécier. Même le héros qui est une tête à claque est intéressant et propose des situations parfois inattendues, notamment grâce à son amnésie et son rôle dans ce labyrinthe.

      Le tome 2 m'a laissé un peu circonspecte, il est intéressant car il développe un tout autre pan de l'intrigue mais je n'ai pas aimé la fin. J'avais l'impression de voir en boucle la fin d'une cassette enrayée (Et oui, je suis encore de la génération qui a connu les VHS). Pourtant ce tome introduit de nouveaux personnages passionnants et montre une réelle évolution dans le psychisme des personnages face aux différentes révélations qui ponctuent ce livre.

     Et pour le troisième livre, j'étais relativement refroidie par la fin du précédant et malgré un petit réchauffement printanier en milieu de tome, un froid polaire s'est abattu sur ma lecture lors de la conclusion...
      Pour commencer nous sommes dans une dystopie et malheureusement, le schéma récurrent dont j'ai déjà parlé se retrouve vraiment dans ce livre : des héros qui se rebellent et vont se battre contre les méchants au pouvoir et se rallier à l'ennemi, pour finalement se rendre compte que ceux qu'ils ont aidé et qui sont censés être gentils ne valent pas mieux que ceux dont ils viennent de prendre la place. C'est un résumé grossier qui ne dévoile rien de l'intrigue car heureusement elle est quand même un tout petit peu plus alambiquée. Mais j'ai quand même senti ce schéma et pour le coup, cela m'a gêné...
       Ensuite, j'aime lorsque les livres mélangent les genres, mais lorsque c'est fait et assumé dès le départ. Pour moi la fin s’affranchit complètement de la dystopie pour tomber dans un mélange de fantastique et de spirituel. Je n'ai pas compris d'où cet embrouillamini sortait et pourquoi il arrivait comme ça sans prévenir. De la même manière, j'apprécie les fins ouvertes car elles permettent beaucoup de liberté d'imagination au lecteur. Mais cette fin est presque trop ouverte et vu qu'elle sort de nul part, et bien je crois que je suis passée complètement à côté du message de l'auteur...
         Je trouve ça dommage car j'ai finalement fermé le livre, après plusieurs lectures de la fin, en me disant "Ah... Bon bah... Mouais... Bof". J'aurais préféré que l'intrigue du premier tome se suffise à elle-même puisque je trouve que c'est la partie la plus intéressante de cette trilogie et que la suite se perd un peu.


         Concernant les films, malgré tous les défauts et les raccourcis qu'on peut leur reprocher,je les ai bien aimé. Encore une fois, j'ai préféré le premier car il pourrait presque se suffire à lui-même avec une ambiance vraiment prenante. Le deuxième est pour moi complètement brouillon et je n'ai pas vraiment accroché à l'intrigue... L'autre raison qui m'a fait aimer les films réside dans les choix des acteurs. Les directeurs du castings ont vraiment eu une bonne idée en prenant de jeunes acteurs déjà connus, en plus d'être canons. En effet, ils étaient déjà tous apparus dans au moins une série ayant un public adolescent et jeune adulte. De ce fait, les têtes étaient déjà connues et appréciées pour la plupart, et je ne pense pas être la seule à regarder un film en me fiant aux têtes d'affiche car je connais déjà le jeu d'acteur, surtout si je l'apprécie.

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