Ce livre est le script d’une
pièce de théâtre jouée à Londres et narrant les aventures d’Albus Severus
Potter, le fils de Harry et Ginny. Alors oui ! C’est du spoil mais pour Harry
Potter, j’estime qu’il y a prescription, surtout que la pièce et son synopsis
ont fait beaucoup parler.
Beaucoup, et notamment d’éminentes
critiques, ont estimées que ce livre est le tome 8 de Harry Potter et LA suite de
l’œuvre de J.K. Rowling.
Pour commencer, rappelons-nous
que cette pièce n’a pas été écrite par J.K. Rowling mais plutôt par Jack Thorne
et qu’elle a ensuite apposé son nom. Alors pourquoi ? Car elle a aimé l’histoire ?
Pour la légitimer ? Pour continuer à nous faire acheter des produits HP ?
Concernant l’histoire, j’ai bien
aimé les deux personnages principaux, qui changent un peu des trois héros auxquels
on était habitué. Bien que le livre soit court, je trouve qu’on
appréhende assez bien la psychologie d’Albus Severus et de Scorpius. On voit
les effets qui peuvent être engendrés par le fait d’avoir un père célèbre et
qui, avouons-le, a des chevilles assez épaisses et un ego du sauveur compliqué…
(Oui, j’avoue volontiers que je ne suis pas une grande fan de Harry en tant que
personnage) Et aussi les effets psychologiques qu’entraîne l’attribution tel
nom à un gone ! (Comment ça, je vais trop loin ?)
Malheureusement ce sont les
seules choses que j’ai aimé et j’ai beaucoup de choses à lui reprocher.
Tout d’abord, ce qu’il a fait des personnages principaux.
Ils sont, à mon sens, devenus de vieux cons qui n’écoutent pas leurs enfants
alors qu’eux même se plaignaient que les adultes ne les écoutaient pas ou ne
les prenaient pas au sérieux. A croire qu’ils ne sont pas capables de se
souvenir et d’apprendre des erreurs des autres. Et ajouté à ça, Harry est
devenu un idiot, Hermione est moins intelligente avec les années qui passent et
Ron est complètement con et gâteux…
Ensuite, je suis désolée mais la
longueur et le fait que ce soit une pièce de théâtre n’excuse pas les incohérences
qui existent avec l’œuvre d’origine, notamment concernant les retourneurs de
temps et les problématiques de paradoxe temporel.
Pour finir, je ne veux pas vous
gâcher la lecture donc je ne rentrerais pas dans le détail de la fin, mais je
suis désolée elle n’est pas crédible ! La conception de l’enfant maudit
sort de derrière les fagots et est, à mon sens, ridicule car improbable !
Je ne parlerais pas ici du style
d’écriture car il est difficile de juger d’une plume lorsqu’elle écrit du théâtre
surtout que j’ai lu la version française.
En somme, je n’ai pas aimé et je
n’étais pas certaine en posant mon livre le soir, d’avoir la foi de le terminer
le lendemain matin mais finalement oui et je vais m’efforcer d’oublier que ce
tome existe comme je vais continuer d’oublier l’épilogue du tome 7 que j’avais
détesté. Vous me direz que je n’ai peut-être pas aimé justement car je n’avais
pas aimé cet épilogue et que l’histoire reprend directement après et c’est fort
possible.
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